La République centrafricaine est le premier pays d’Afrique à réglementer le Bitcoin et d’autres crypto-monnaies comme moyen de paiement.
Malgré la volatilité des prix et la bataille juridique constante concernant sa réglementation, Bitcoin continue d’avancer sur la voie de son adoption par le grand public. En ce sens, la République centrafricaine sera le premier pays du continent africain à accepter le Bitcoin comme monnaie légale, comme l’a déjà fait El Salvador.
La facture a été rapidement approuvé par l'Assemblée nationale de la République centrafricaine. En effet, les dirigeants du pays ont placé Bitcoin au centre de la voie de la reprise économique au sein de leur pays. Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA) : 2018-2021.
Calixte Nganongo, actuel ministre des Finances et du Budget, et Gourna Zacko, ministre de l'Économie numérique, ont présenté le projet de loi visant à réglementer le Bitcoin et d'autres crypto-monnaies, créant un cadre législatif qui réglementera les crypto-monnaies.
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La nouvelle réglementation vise à « établir un environnement favorable au secteur financier qui réponde aux besoins de la profession de ce secteur et de tous les acteurs économiques ».
Avec ce nouveau cadre législatif, la République Centrafricaine entend accélérer l'adaptation de l'économie du pays aux nouvelles technologies, favorisant l'installation de réseaux de fibre optique et la création d'un environnement favorable au secteur financier.
Accepter le Bitcoin et d’autres crypto-monnaies comme moyen de paiement légal implique que la blockchain fera partie de l’économie du pays. Ce mouvement, à son tour, cherche à attirer les investisseurs en cryptographie dans le pays.
Dans ce cas, contrairement à d’autres pays dotés d’une réglementation similaire, les autorités centrafricaines se sont concentrées sur la avantages de ne pas dépendre d'une banque centrale.
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Transformer l'infrastructure numérique de la République Centrafricaine
Le nouveau règlement cherche accélérer la transformation de l’infrastructure numérique de la République Centrafricaine. Il devrait également promouvoir la mise en œuvre de la technologie blockchain, ce qui sera essentiel pour le bon développement du nouveau projet juridique.
En ce sens, même certains partis d’opposition ont massivement soutenu ce nouveau projet, car le pays a besoin d’une véritable réforme de l’ensemble de son système économique, qui stagne depuis de nombreuses années.
Cependant, contrairement à ce qu’indiquent certaines informations, tous les partis d’opposition ne sont pas d’accord. Par exemple, le Union pour le renouveau centrafricain a émis un avertissement sur les dangers potentiels du Bitcoin. Le groupe a également souligné le manque de consultation des autres groupes politiques et la précipitation de la prise de décision.
Quoi qu’il en soit, Bitcoin devient une porte de sortie pour les pays souffrant d’une pression économique croissante, puisque cela leur permet de se libérer d’une grande partie de leurs dettes. En ce sens, après l’adoption du Bitcoin par le Salvador et les îles de Próspera et Madère, il s’agit d’une adoption généralisée et croissante dans le monde entier.
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